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5.6 Polyphonie

On peut appliquer deux stratégies pour entrer des voix polyphoniques. La première consiste à superposer les portées (en mode de tablature automatique ou en simple réduction) contenant les voix séparées. La seconde, applicable pour de courts fragments, consiste à utiliser le mode Insertion.

     
5.6.1 Réductions et tablatures

Wolfgang dispose d'une fonction de mise en tablature qui se charge automatiquement de rectifier certains détails tels que le décalage des notes pour les intervalles de seconde ou d'unisson ainsi que la transposition des silences. Cette fonction procède par superposition de portées et sert principalement à rendre la polyphonie transparente et facile à traiter.

* Réaliser une tablature:

N.B.
Si l'on souhaite retravailler la partition en séparant les voix, sans modifier l'alignement, on peut utiliser les fonctions du régleur : Ecarter/réunir ou Superposer portées (cf. 3.2).

La superposition des portées peut aussi se faire sans modifier la position des notes. Cette fonction est très utile pour réaliser des divisi   dans des partitions d'orchestre (localement ou sur toute la longueur de la portée). Lors de l'extraction d'une partie, la fonction retrouvera toujours cette partie, soit comme division, soit comme mélange.

  
Figure: Divisi par superposition de portées
\begin{figure}\begin{center}
\includegraphics{divisi.eps}
\end{center}\end{figure}

* Réunir des portées:

Remarques:

  1. Les couleurs permettent de différencier les voix.
  2. Pour séparer les portées depuis le Régleur, il vaut mieux recourir au clavier qu'à la souris pour être sûr de déplacer la bonne portée.

5.6.2 Mode Insertion

 

Le mode Insertion libère de la portée courante. Il rétablit la situation qui est celle d'une portée libre, c'est-à-dire que l'insertion de notes, silences ou autres objets depuis la fenêtre Musique/Principale peut s'effectuer en dehors de toute contrainte entraînée par les objets déjà présents.

Le mode Insertion est surtout utilisé pour entrer de courts fragments polyphoniques.

  
Figure: Fragment en mode Insertion
\begin{figure}\begin{center}
\includegraphics{insertion1c.eps}
\end{center}\end{figure}

* Passage en mode Insertion:

Quelques conseils:

  1. Dans la mesure du possible sortez du modeInsertion à la fin d'une mesure, même si c'est pour y entrer à nouveau dans la mesure suivante, ceci afin de pouvoir toujours bénéficier des multiples fonctions de réorganisation qui se basent sur la barre de mesure comme frontière.
  2. Il est souvent possible de superposer des notes sans faire appel au mode Insertion. Généralement le mode est employé lorsque les notes insérées sont regroupées par des barres de valeur, des liaisons, des groupes (contexte solidaire)
  3. Si la voix en Insertion commence entre deux notes, il faut dans ce cas commencer l'Insertion par un silence de durée déterminée par l'emplacement de la première note, et au besoin rendre le silence invisible par la fonction Attrib. caché du menu souris (<DoubleClicGauche> sur le silence après avoir sélectionné la fonction).
  4. La touche <Ins> permet aussi d'insérer un silence sans interagir avec un contexte solidaire, tel qu'une série de notes reliées par une barre de valeur (cf. exemple 2 ci-dessous)
  5. N'oubliez jamais de sortir du mode après emploi

  
5.6.3 Exemples d'utilisation

Exemple

Insertion dans un contexte solidaire:

Contre-exemple  

Insérer une note à deux queues (figure 5.19);

  
Figure: Note à 2 queues
\begin{figure}\begin{center}
\includegraphics{insertion2.eps}
\end{center}\end{figure}

Dans ce cas il n'est nullement nécessaire de recourir au mode Insertion:

Les deux notes étant placées à la même position x, elle seront déplacées ensemble lors d'alignement ou de recalculation.


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Laurent Pugin
2003-09-02